Le banquier ne prendra en compte les revenus issus du CDD ou du contrat d’intérim, pour le calcul du taux d’endettement dans l’étude d’un dossier de prêt immobilier, à 2 conditions :
– Que soit souscrite une assurance couvrant la rupture de contrat de travail en CCD ou en intérim, assurance appelée communément « assurance chômage »,
– Qu’il y ait un historique, une certaine ancienneté sur l’utilisation de ces contrats de travail précaires. Un client avec 2 ans de contrats d’intérim ou de CDD ne sera pas analyser de la même manière que celui qui n’aurait que 6 mois de cumul de ces contrats.
Du coup, sous ces 2 conditions et avec quelques bons arguments, ces contrats CDD ou d’intérim peuvent être un avantage :
– Ils sont protégés par une assurance, ce qui n’est pas systématique pour un CDI,
– Le cumul de contrats démontre l’adaptabilité du CDD ou de l’intérimaire au marché de l’emploi et donc son employabilité. Qui nous dit qu’un titulaire de CDI soit aussi souple et prêt à retrouver du travail.
– Le banquier commence à découvrir des profils de CDD, d’intérimaires voulus et pouvant enchainer de nombreuses années sur ces contrats : plus rémunérateur, permettant un changement régulier d’environnement….