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Ces travaux sont essentiels pour ce sentir chez soi et bien chez soi. C’est le principal argument car ne s’agissant que d’une question de goût, ces travaux sont plus difficilement valorisables en terme de plus value immobilière.

Si en cas de revente, votre futur acquéreur a les mêmes goûts que vous, ce sera un plus en terme de rapidité de décision et de valorisation.

A l’inverse si vos goûts sont très différents, il verra les travaux réalisés comme des choses à refaire et donc des travaux à sa charge à prévoir, ce ne sera donc pas un plus en terme de valorisation immobilière. C’est par exemple, le cas typique de la cuisine équipée : certains aiment le style contemporain, d’autres le style provençal. Le budget de la cuisine ne pourra pas se rajouter à l’euro prêt au montant de l’acquisition en fonction des goûts de chacun. C’est logique.

Une autre astuce qui marche à chaque fois, c’est de bien réfléchir avant de se lancer dans les travaux. Êtes-vous réellement bricoleur ? Car il n’y a rien de pire en terme de revente que des travaux mal faits, mieux vaut ne pas les faire ou attendre pour les faire faire par des hommes de l’art… Si vous êtes pressé ou que cette démarche de réalisation de travaux par un professionnel vous intéresse, merci de vous rendre dans notre espace dédié à votre projet ici : mise en relation rapide et sécurisée.

La deuxième question par rapport aux travaux est liée à leur financement. Nous avons déjà vu le cas de l’intégration du coût des travaux à l’enveloppe d’acquisition, c’est-à-dire quand vous avez prévu vos travaux au moment de l’achat et que vous les réaliserez donc avant votre emménagement. Ces montants viennent alors augmenter le montant du prêt réalisé et vont générer la gestion et le coût des intérêts intercalaires.

Il faut également voir le cas des travaux différés dans le temps et qui interviennent quelques années après votre emménagement. Si vous n’avez pas reconstitué l’apport financier nécessaire pour l’autofinancement de ces travaux ou simplement si nous ne souhaitez pas vous démunir de votre épargne de sécurité, vous allez les financer par des prêts travaux.

Première question à vous poser, avez-vous assez amorti sur votre prêt principal et/ou votre apport initial injecté le jour de votre acquisition vous permet-il aujourd’hui d’avoir une marge hypothécaire suffisante sur votre bien pour financer ces travaux ?

Si oui, il faut étudier la question du rachat de prêt de votre prêt immobilier actuel en intégrant le financement de ces nouveaux travaux. Pour être plus clair, un exemple. Vous avez financé votre achat immobilier avec un prêt de 100 000€ en 2005, en 2013 vous souhaitez faire 15 000€ de travaux, vous allez chercher dans le tableau d’amortissement de votre prêt immobilier (fourni avec votre offre de prêt) le capital restant dû en 2013. Si en juillet 2013, votre capital restant dû est de 80 000€, vous avez bien la marge hypothécaire pour intégrer ces travaux dans un rachat de prêt. Si à cette même date, vous avez un capital restant dû de 90 000€, le banquier risque de ne pas suivre sur une opération de rachat de prêt plus travaux, car dans ce cas là, cela revient pour lui à sur-financer 5000€ euros sur ce bien, qui de plus a vieilli.

L’intérêt de passer par une opération de rachat de prêt plus travaux, c’est de financer les 15 000€ de travaux avec les taux des prêts immobiliers, souvent bien moins chers que les taux des prêts travaux.

Le seul bémol à cette règle, c’est le taux de votre premier prêt, en effet si le taux actuel est meilleur qu’a l’époque, pas de question se poser, vous gagnez sur les 2 tableaux, le financement des travaux et la renégociation du prêt existant.

Pour le cas contraire, il faut faire la balance entre ce que vous gagnez sur 15 000€ et ce que pour perdez sur le prêt principal…
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Ces travaux de rénovation sont un investissement plus lourd en terme de montant, car ils touchent souvent à la structure même du bien, le hors d’eau hors d’air de votre logement. Il s’agit par exemple du changement de menuiseries extérieures (les fenêtres), de l’isolation ou du système de chauffage…

La question de la valorisation de ces travaux reste une vraie question, bien que plus forte, plus aisée que la valorisation des travaux liés à la décoration.

Vous pouvez garder en tête qu’un euro de travaux, n’est pas égal à un euro de plus value immobilière.

Par contre il est certain, que ces travaux contribueront à alléger votre facture énergétique et demain à mieux revendre votre bien. Pour s’en convaincre, il n’est qu’a souligner l’arrivée actuellement sur le marché du neuf que de biens répondant à la RT 2012 (nouvelle réglementation thermique) ou aux normes du BBC.

Cet environnement immobilier neuf est à combiner avec l’obligation d’affichage de la consommation énergétique, le DPE (diagnostic de performance énergétique), lors de la vente d’un bien immobilier.

La conjonction des 2 phénomènes privilégiera de plus en plus au niveau du prix de vente les biens économes et bien isolés.

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